Bilan hépatique : transaminases (ou aminotransferases : ASAT, ALAT), GGT, phosphatases alcalines (PAL), bilirrubine. (Sang)
Auteur : Article non édité
Dernière mise à jour : 30/11/-0001
Sans contenu.
Type de prélèvement : .
Valeurs de référence
- Aucune valeur de référence renseignée pour cet examen.
Précautions
- Aucun.e précaution importante renseigné.e pour cet examen pour l'instant.
Indications
-
La stéatose peut être isolée, pure, bien tolérée par le foie => bilan hépatique normal. Une élévation des transaminases, le + souvent avec prédominance des ASAT et < 5 fois la normale, indique qu'il existe une cytolyse associée => risque augmenté de développer une fibrose hépatique sévère.
Si cytolyse > 5N => suspecter d'autres causes d'atteinte hépatique (médicaments, virus, alcool ...) -
Pour dépister une stéatose hépatique associée à l'obésité
-
Pour exclure une insuf. hépatique chronique avec encéphalopathie
-
Pour exclure une insuf. hépatique chronique avec encéphalopathie
-
Éliminer une hépathopathie chronique ou une insuf. hépatique
-
A la recherche des causes de la confusion : insuffisance et encéphalopathie hépatique. Compléter si nécessaire avec la détermination du facteur V et/ou de l'ammoniémie
-
Pour évaluer le dégré de cytolise existant à un moment donnée. Très fluctuante
-
Dépistage d'autres pathologies hépatiques (ex. hépatite virale) et d'une possible toxicité hépatique des traitements
-
Risque de toxicité hépatique. Bilan hépatique à faire tous les mois les premiers 18 mois. Arrêter le tolvaptan si ASAT ou ALAT montent > 3 fois la normale avec des symptômes ou > 5 fois la normale (voir le RCP)
-
Au début, après l'initiation du traitement. Elévation des transaminases, sans cholestase, chez 1-3% des patients, surtout si en association avec une statine. Habituellement se normalisent spontanément, même sous traitement
-
Des cas d'hépatoxicité sont possibles avec le ritonavir
-
Des cas d'élévation des transaminases et de la bilirrubine sous traitement ont été décris, avec normalisation après l'arrêt du traitement. Prudence chez les patients atteints de maladie hépatique
-
Pas nécessaire en systématique. Elevations transitoires des transaminases et la bilirubine relativement fréquents. Rares cas d'hépatite aiguë
-
Des augmentations transitoires ou intermittentes, légères à modérées, des transaminases hépatiques sont fréquentes. Des cas d'élévation plus importantes des transaminases peuvent se produire => réduire les doses ou arrêter complétement le traitement si élévation des transaminases > 5 fois la normale
-
Des élévations des enzymes hépatiques, des cas d’hépatite et d’ictère ont été rapportés chez des patients traités par agomélatine (1,4 à 2,5% selon le dosage), habituellement au decours des premiers mois de traitement => Faire un bilan hépatique avant de commencer le traitement, puis à 3, 6, 12 et 24 semaines. Répéter le schéma de surveillance si montée de la dose.
Des élévations de transaminases sont aussi possibles, mais moins fréquentes, avec la mirtazapine -
No recommandée si insuf. hépatique sévère (Child C ). Peut produire une stéatose hépatique
-
Des cas d'hépatotoxicité, normalement réversible à l'arrêt du traitement, ont été rapportés avec le donépezil
-
A doser 4-6 semaines après le début du Tt., puis tous les 3 mois pendant 1 an. Arrêt du Tt. si élévation > 3N
-
Plutôt rare, une hépatotoxicité avec ictère et élevation des transaminases est possible, surtout dans les traitements prolongés. Habituellement reversible à l'arrêt
-
Des cas d'élévation des transaminases ont été décrits avec les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA2), dont le valsartan
-
Contre-indiqués si insuf. hépatique sévère. Elevation possible des transaminases et bilirubine, peu fréquente mais possible, avec des cas d'ictère et d'hépatite aiguë iatrogène décrits
-
Des élévationsdes transaminases, GGT, bilirrubine, LDH, PAL peuvent se produire, avec une fréquence variable selon les molécules (de <1% à 10%). Des cas d'hépatite, hépatite auto-immune et insuf. hépatique sévère ont été décrits. Arrêter le traitement si élévation des ASAT / ALAT ≥ 5 fois la normale, ou élévation de la bilirrubine
-
A surveiller régulièrement (fréquence ?). Risque de toxicité hépatique
-
Pour surveiller une possible toxicité hépatique. A faire avant le début du traitement, puis régulièrement. Ne pas initier le traitement si altérations du bilan hépatique. L'arrêter si élévation des tansaminases > 2 fois la normale apparaissent en cours de traitement
-
Avant d'initier le traitement, puis régulièrement => Contre-indiqués si insuf. hépatique sévère. Des élévations des transaminases ont aussi été observés sous traitement par baricitinib => arrêter dans ce cas
-
Des cas peu fréquents d'élévation des transaminases pendant le traitement on été décris => arrêt du traitement si élévation > 2 fois la normale. Vérifier avant de débuter le traitement l'absence de problème hépatique
-
Plutôt rare, une hépatotoxicité avec ictère et élevation des transaminases est possible, surtout dans les traitements prolongés. Habituellement reversible
-
Peu fréquente, une hépatotoxicité avec ictère et élevation des transaminases est possible, surtout dans les traitements prolongés. Habituellement reversible
-
Elevation possible des transaminases et bilirubine, peu fréquente mais possible, avec des cas d'ictère et d'hépatite aiguë toxique décrits
Autres indications :
Dans le suivi d'un traitement :
Examens associés
-
Pour connaitre si une élévation des phosphatases alcalines est d'origine hépatique
Références
-
Delamarre 2023. Revue narrative : Conduite à tenir devant une élévation chronique du taux des transaminases. Rev Med InternL’élévation chronique des transaminases est une problématique récurrente en médecine générale. Cette mise au point a pour but de proposer un bref rappel épidémiologique, physiopathologique, et de revenir sur les notions de normalités des transaminases, avant d’évoquer les causes les plus fréquentes (alcool, stéatopathie dysmétabolique, hépatites virales) ainsi que le bilan de première intention à réaliser. Ensuite, nous proposons un approfondissement sur les causes plus rares, les causes extrahépatiques et