Electrocardiogramme (ECG)

Auteur : Article non édité
Dernière mise à jour : 30/11/-0001

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Type de prélèvement : .

Valeurs de référence

  • Aucune valeur de référence renseignée pour cet examen.

Précautions

  • Aucun.e précaution importante renseigné.e pour cet examen pour l'instant.

Indications

  • Diagnostic de la FA : une confirmation ECG est nécessaire pour poser le diagnostic
  • Tachycardie > 100 bpm avec QRS larges différents du QRS de base (comparer avec un ECG antérieur si possible !). Ils existent plusieurs signes ECG en faveur d'une TV
  • Tout patient pour lequel un médicament pouvant allonger le QT est prescrit devrait avoir un ECG avant traitement, pour dépister un QT long préexistant. Chez les patients avec des facteurs de risque (âgé, cardiopathie sous-jacente, FEVG abaissée ...) l'ECG est à faire régulièrement.

    Le QT corrigé (QTc : voir ici une calculatrice) normal est < 450ms. Si QTc > 500ms ou augmentation sur l'ECG de base > 60ms => arrêt du Tt

  • Toujours à faire, pour évaluer s'ils existent des troubles du rythme ou des altérations électriques en rapport => Planifier une correction de l'hypoK+ plus ou moins rapide, un éventuel transfert en réanimation si besoin
  • En systématique, pour dépister une fibrillation atriale à l'origine de l'AVC (embolie cérébrale)
  • En systématique, pour dépister une fibrillation atriale à l'origine d'une embolie cérébrale
  • A la recherche de brady- ou tachy-arythmies, ou des signes d'ichémie myocardique, ayant précipité la décompensation de l'insuf. cardiaque
  • L’ECG initial est anormal dans la majorité des cas, montrant un sus-décalage du segment ST et/ou des ondes T négatives, typiquement dans le territoire antéro-septo-apical, mimant un infarctus antérieur
  • Autres indications :
  • Evaluer la présence d'une brady ou tachyarythmie, de signes d'ischémie myocardique aiguë, hypertrophie ou surcharge ventriculaires ...
  • Evaluer la présence d'une brady ou tachyarythmie, de signes d'ischémie myocardique aiguë, hypertrophie ou surcharge ventriculaires ...
  • La prescription de médicaments antidépresseurs de type ISRS, ISRNa, antagonistes alpha-2 ou IMAO nécessite d'un ECG préalable pour exclure un QT long qui pourrait se majorer sous traitement
  • Peu sensible et peu spécifique. Peut être normal, hormis une tachycardie sinusale. Un aspect S1Q3T3 est très évocateur d'embolie pulmonaire, mais peu fréquent. Autres anomalies possibles : fibrillation atriale, déviation axiale droite, T inversé de V1 à V3
  • Dans le suivi d'un traitement :
  • Dépister un allongement excesif du QT (très rare), l'apparition d'un bloc AV ou une bradycardie excesive (plus fréquents)
  • Avant de débuter le traitement. Dépister une bradycardie ou des troubles de conduction qui pourraient s'aggraver avec le traitement
  • Dépister, avant et après l'injection, la présence de bradycardie ou de troubles de la conduction
  • Si surdosage, risque d'induction d'arythmies : extrasystole bigéminées, tachycardie atriale, tachycardie ventriculaire
  • Idéalement, le patient doit être sous scope (moniteur ECG). Risque de tachycardie excessive et d'arythmie. Réduire la dose ou arrêter si extrasystoles ventriculaires fréquents
  • Idéalement, le patient doit être sous scope (moniteur ECG). Risque de tachycardie excessive et d'arythmie. Réduire la dose ou arrêter si extrasystoles ventriculaires fréquents
  • Idéalement, le patient doit être sous scope (moniteur ECG). Risque de tachycardie excessive et d'arythmie. Réduire la dose ou arrêter si extrasystoles ventriculaires fréquents
  • Nécessaire pour vérifier la réponse à la cardioversion, et l'absence d'arythmies de régularisation : extrasystoles, BAV, fibrillation ventriculaire possible
  • A faire avant le début du traitement, notamment chez tout patient ayant des antécédents cardiovasculaires, mais souhaitable pour tous, pour dépister des allongements du QT préexistants. Contrôler également après le début du traitement, surtout avec le citalopram et escitalopram
  • Cette classe de médicaments peut allonger le QT et a un certain risque de produire des torsades de pointes si d'autres facteurs s'ajoutent : association à d'autres médicaments torsadogènes, hypoK+ ou HypoMg++, cardiopathie sous-jacente ...
  • Un bloc AV est quasiment constant, avec des fois un bloc SA (et donc une pause d'asystolie), habituellement très brefs. Rarement, un bloc AV ou une bradycardie peuvent se prolonger et le patient nécessiter une stimulation temporaire.
    Très rarement, la bradycardie / pause sinusale peut faire émerger une arythmie ventriculaire chez des patients avec cardiopathie préexistante, incluant torsade de pointes et fibrillation => respecter les contre-indications
  • Evaluer toujours le rythme cardiaque et la présence d'anomalies ECG avant de commencer l'administration de K+, puis régulièrement pendant l'administration
  • Avant le début du traitement et si bradycardie : éliminer blocs atrio-ventriculaires (AV)
  • Des cas d'allongemnt du QT et induction de torsade de pointes ont été décrits avec la mirtazapine : vérifier qu'il n'y a pas un allongement du QT avent d'initier le traitement et faire un ECG régulièrement après, notamment si antécédents de risque cardiovasculaire ou association avec un autre médicament pouvant allonger le QT

Références

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